L’agriculture francilienne ne produit que 10 % de la consommation de la métropole de fruits et légumes, ainsi un aliment consommé dans le Grand Paris a parcouru 660 km en moyenne. Ce modèle, très émetteur en C02, rend la capitale fortement dépendante aux grands réseaux d’approvisionnement.
Bien que l’augmentation de l’autonomie et de la résilience alimentaires du Grand Paris soit au coeur de la stratégie d’alimentation durable de la Métropole du Grand Paris, 100 000 hectares de terres fertiles ont disparu ces 50 dernières années en Île-de-France au profit de l’extension urbaine alors qu’en parallèle le territoire a connu une croissance démographique de 33 %.
Les parkings souterrains des grands ensembles de logements sociaux engendrant une augmentation du loyer dans le cadre de leur location, présentent une vacance élevée. La transformation de ces espaces inoccupés en « ferme urbaine »,permet de répondre aux besoins des habitants en offrant des emplois non délocalisables tout en contribuant à augmenter l’autonomie alimentaire de la MGP.